L'étude montre que même avec des diplômes et des bonnes qualifications, le marché du travail reste difficile à intégrer pour les immigrants quelque soit leurs origines.
La priorité serait davantage donné aux suédois nés ici plutôt qu'aux autres et surtout avec la crise, les entreprises sont craintives et n'embauche qu'au compte goutte avec prudence semble t-il.
Témoignage d'un immigré Somalien
Mohamed, arrivé en Suède il y a deux ans et demi, Licence de français en poche obtenu à l'Université de Djibouti (lettres), parlant 4 langues, " je n'arrive pas à trouver quoique ce soit, j'ai envoyé des dizaines de CV sans réponse pour être professeur de français et toujours rien. En même temps, tous les jours à l'agence pour l'emploi locale, il y a des dizaines de postes disponibles. C'est à n'y rien comprendre".
Des signes de reprises de l'économie sont cependant visibles depuis la fin 2009 et le chômage n'augmente plus. Le taux de chômage actuel en Suède serait de 5,5% et de 3,2% pour la capitale Stockholm.
Toutefois, certains secteurs continuent de se tourner vers l'étranger là où la main d'œuvre manque, comme l'informatique, la médecine, les secteurs du bâtiment et l'enseignement des langues étrangères.
Georges Labenne
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