Le futur du métier d’enseignant

Il y a 50 ans, en Europe, le métier d’enseignant avait le même statut que celui de médecin. Il n’en est plus ainsi.
À l’occasion du Conseil ministériel informel des 23 et 24 septembre, les ministres de l’éducation de l’Union vont discuter de ce qui peut être fait afin d’améliorer les conditions de travail et relever le niveau de compétence des enseignants.
La réunion sera dirigée par le Ministre suédois de l’éducation, Jan Björklund.
« Nous faisons face à de grands problèmes en Europe, en ce qui concerne nos systèmes scolaires.Cela fait maintenant longtemps que le niveau des études a baissé et l’école doit s’améliorer. C’est pourquoi nous allons nous concentrer sur la question des besoins des enseignants, sur la manière de donner l’envie aux élèves doués de devenir enseignant plus tard » a expliqué Jan Björklund.

Les défis auxquels l’UE fait face sont les mêmes par-delà les frontières. La qualité des formations des enseignants, les conditions d’embauche et le climat dans les écoles sont des sujets avec lesquels tous les pays européens doivent se débattre. Même si l’UE n’a pas de pouvoir formel en matière de questions scolaires, le Conseil ministériel est l’occasion d’échanger des idées et de déterminer des solutions communes.

La formation continue à l'ordre du jour

La question de la formation permanente sera également abordée lors de la rencontre ministérielle. Le fait de se former tout au long de la vie est tout particulièrement important pour le personnel en milieu scolaire, a indiqué Jan Björklund.

« Il est relativement courant de passer trois, quatre ans à suivre un programme de formation des enseignants pour ensuite travailler pendant plusieurs décennies comme professeur. Je crois que l’on a besoin de remise à jour, à la fois dans la connaissance des matières enseignées mais aussi sur la manière d’enseigner » a-t-il indiqué.

Le Commissaire en charge de l’éducation, de la formation, de la culture et de la jeunesse, Ján Figel', participera à la réunion ainsi que des représentants venus de 31 pays. Barbara Ischinger, chef du département de l’OCDE en charge de l’éducation, Ilse Schrittesser, professeure à l’université de Vienne, et Sir Michael Barber, auteur d’un rapport sur l’amélioration du système éducatif qui a fait couler beaucoup d’encre, parleront également lors de la réunion.

La réunion des ministres de l’éducation est la première des trois réunions qui auront lieu dans les semaines à venir à Eriksbergshallen à Göteborg sur la côte ouest de la Suède. Les 28 et 29 septembre se réuniront les ministres de la défense, et les 1er et 2 octobre, les ministres des finances. L’idée est de faire des économies de ressources et de penser à l’environnement en utilisant les même locaux et le même matériel de conférence pendant les trois réunions.

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