‹‹ C’était une exécution ››, a-t-il dit, à propos de la manière dont les soldats ont été abattus à la mitrailleuse.
Le 7 février 2010, le capitaine Johan Palmlöv et le lieutenant Gunnar Andersson conduisaient une opération de contrôle de zone dans la région de Mazar-i-Sharif, dans le nord-ouest du pays.
C’est à l’entrée du village de Gurgi Tappeh, alors qu’ils venaient d’engager leur mission de reconnaissance en échangeant des informations avec quatre policiers afghans, qu’ils avaient été attaqués par un jeune homme qui avait infiltré la brigade de la police locale dont il portait l’uniforme.
Cet homme avait ouvert le feu à la mitrailleuse à moins de cinq mètres, les fauchant par rafales eux et leur traducteur afghan, et blessant un autre soldat.
La riposte de la patrouille avait été immédiate, le rebelle avait été abattu. Ce qui avait permis d’éviter un carnage.
Les deux soldats tués et le soldat blessé appartenaient au régiment FS18 des tirailleurs des forces suédoises en Afghanistan.
Johan Palmlöv (28 ans) était originaire de Sundbyberg et Gunnar Andersson (31 ans) était originaire de Stockholm.
Le soldat blessé, originaire de Stockholm aussi, avait été transporté par hélicoptère à l’hôpital militaire allemand situé à Camp Marrmal, dans les environs de Mazar-i-Sharif.
Selon des sources d’information contradictoires, l’agresseur avait été défini soit comme un policier afghan traitre, soit comme un rebelle, soit comme un individu ayant agi seul par vengeance personnelle - sa candidature à la police afghane ayant été rejetée.
Cette attaque avait porté à quatre le nombre des militaires tués en Afghanistan depuis l’engagement de la Suède dans le pays.
Source photo : les forces armées
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Publié le 26/03/10 par NQ contact@nord-quotidien.com
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