Journée Internationale de la Femme : De guerre lasse

Toutes les années, à l’approche du 8 mars, se préparent fébrilement dans le monde entier et au siège de l’ONU les célébrations de la Journée Internationale de la Femme.

Manifestations. Conférences. Séminaires. Expositions. Cocktails. Dîners. Galas. Plus toutes autres exquiseries que chaque comité juge intéressantes de mettre à son programme ou à son ordre du jour. Dans certains pays, le 8 mars est même aujourd’hui un jour férié.

Toutes les années, des slogans identiques résonnent d’un bout à l’autre de la planète comme en une hola géantissime. Égalité des droits. Égalité des chances. Respect de la dignité. Stop aux discriminations. Stop aux violences. À cela près que cette année, pour la centième édition de cet événement, les manifestations organisées à cette occasion étaient plus grandioses, plus solennelles, plus engagées que jamais.

Autant je suis ravie de voir que la prise de conscience est de plus en plus grande et que la mobilisation générale est de plus en plus dynamique. Autant je suis navrée de constater qu’en l’espace de cent ans on n’ait pas fait de progrès plus significatifs.

Depuis près de quarante ans, je me demande comment il est possible que les choses n’aillent pas plus vite, que les déviances devant être corrigées ne le soient pas plus rapidement, que les bilans d’actions menées dans certains secteurs ou dans certains pays soient toujours aussi négatifs !!!

Si vous avez des explications...

Publié le 10/03/10