Presque 1 an après le crash du vol Air France Rio-Paris au large du Brésil, et malgré toutes les critiques formulées ça et là , l’obstination d’Air France d’Airbus et du BEA pour amener une réponse à cette tragédie n’a pas faibli.Photo : Dérive de l'appareil AF 447
Un nouveau décryptage des éléments enregistrés lors des recherches effectuées en juin juillet 2009 par le sous-marin Emeraude ont permis de localiser les boites noires de l’appareil dans un périmètre de 5 kilomètres carrés
Reste à les récupérer et la tâche pourrait s’avérer délicate, car la zone est très accidentée et les boites ont la taille d’une boite à chaussure et plus de signaux à ce jour .
Malgré cette difficulté, cette nouvelle représente un réel espoir et peut-être le premier, pour les familles des 228 victimes du crash. Car seules les boîtes noires permettront à présent de comprendre les causes exactes de l’accident de l’Airbus A330-200 d’Air France, 1er juin 2009.
Toutes ces informations vont être à nouveau vérifiées et validées par le BEA. Pour l’instant, le BEA estime que les sondes Pitot (construites par Thalès et mesurant la vitesse de l’appareil), même défectueuses, ne peuvent expliquer à elles seules le crash du Rio-Paris.
Le BEA avait décidé de poursuivre jusqu’au 25 mai une troisième phase de recherches, financées par Airbus, le constructeur de l’appareil, et Air France, à hauteur de 1,5 million d’euros chacun. Les deux entreprises ont déjà déboursé conjointement quelque 10 millions d’euros pour les recherches.
Alban Pédrola
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Publié le 06 mai 2010 par NQ
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