Copenhague - L'arrestation, dans la nuit du 12 au 13 août, de dix-neuf demandeurs d'asile irakiens réfugiés depuis mai 2009 dans l'église Brorson, à Copenhague, divise les Danois : 54 % d'entre eux estiment, selon un sondage de la radio danoise, que l'action de la police, jugée violente par de nombreux témoins, était légitime et normale.
Mais 12 000 manifestants ont défilé calmement, jeudi soir, dans la capitale danoise pour condamner l'action des autorités considérée comme "non danoise" par plusieurs responsables politiques de l'opposition de gauche.
Depuis mai, une soixantaine d'Irakiens s'étaient réfugiés dans cette église.
Après cela, des dizaines d'Irakiens, parmi lesquels de nombreuses familles, avaient cherché refuge dans l'église. Selon Mone Rosenberg, du réseau Eglise asile, "le gouvernement danois veut continuer à montrer que le Danemark n'est pas un pays où les étrangers sont les bienvenus".
Sur les 282 Irakiens qui devaient être expulsés depuis ce printemps, la moitié a été renvoyée en Irak, selon la police. La plupart de ceux qui ont disparu ont probablement tenté leur chance en Norvège, en Suède et en Allemagne.









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