Avec http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/63202.htm
Elle a pour objectif de rendre les établissements publics plus autonomes en termes d'organisation interne et de gestion des programmes et des enseignants.
Selon le gouvernement, il existe trois raisons principales justifiant cette démarche trois raisons principales justifient cette démarche :
- Ces institutions jouent un rôle essentiel dans le bon développement de la société, et doivent être des centres de réflexion critiques et indépendants.
- Donner une plus grande indépendance et plus de responsabilités aux établissements d'enseignement supérieur leur permettra de mieux s'adapter à leurs situations propres et donc d'améliorer la qualité de leurs activités.
- Une plus grande liberté d'action est une condition sine qua non pour donner aux institutions les moyens de mener leurs activités avec succès dans un secteur à forte compétition internationale.
La réforme a pour objectif de donner plus de liberté dans deux domaines en particulier :
- L'organisation interne : en dehors du conseil et du vice-chancelier, les établissements devront être libres de s'organiser selon leurs besoins et leurs situations. Deux principes sont cependant tenus d'être respectés : les décisions doivent être prises par des personnes qualifiées dans le domaine traité, les étudiants doivent avoir le droit de représentation lorsque les décisions prises peuvent les affecter.
- Les enseignants : les professeurs et enseignants constituent une ressource stratégique pour les établissements d'enseignement supérieur. Le gouvernement souhaite que ces derniers aient plus de responsabilités en tant qu'employeur et qu'ils puissent embaucher du personnel en fonction de leurs besoins. En dehors des maîtres de conférences et des professeurs, les établissements auront la liberté de décider des qualifications des enseignants qu'ils souhaitent embaucher, et de la façon dont les promotions sont attribuées.
La possibilité a été évoquée que les établissements d'enseignement supérieur publics passent sous une nouvelle forme d'organisation de droit public, une entité juridique indépendante appelée "institution indépendante d'enseignement supérieur". Cependant, ne faisant pas l'unanimité, cette suggestion n'a pas été intégrée à la proposition de loi.
Depuis la réforme de 1993, les établissements sont responsables de l'organisation des programmes et du recrutement des étudiants. Le gouvernement établit cependant des objectifs quant au nombre de diplômes à délivrer dans certains programmes. Ce dernier considère que les institutions d'enseignement supérieur devraient avoir la possibilité d'organiser leurs programmes en fonction de la demande des étudiants et de la situation sur le marché du travail et a donc décidé de ne plus fixer d'objectifs pour le nombre de diplômes délivrés aux 1er et 2e cycles.
Enfin, le projet de loi amendant la constitution, présentée au Parlement le 2 février 2010, comporte deux amendements renforçant encore la liberté d'agir des établissements d'enseignement supérieur :
- Une nouvelle disposition établit la protection de la liberté de recherche;
- La possibilité pour les citoyens non-suédois d'être nommés vice chancelier ou membre du conseil d'une institution d'enseignement supérieur.
Si elles sont acceptées, ces propositions devraient être appliquées en janvier 2011.
Photo : Ellinor Hall/Johnér
LIRE AUSSI
- Classement mondial des Universités
- École buissonnière : chiffres alarmants
- Droits d'inscription pour les étudiants étrangers
Une erreur, un commentaire, n'hésitez pas à nous laisser un message
0 Réaction: