Dans le parc du Mercantour dans les Alpes françaises, un archer, à bord d'un hélicoptère et assisté d'un expert suédois, Per Ahlqvist, tire sa flèche dans la chair d'une louve de 33 kg.Alors qu'elle est endormie, l'équipe de scientifiques lui enfile un collier muni d'un dispositif GPS pour ainsi pouvoir suivre ses habitudes. Une équipe au sol avait auparavant repéré les traces du loup pour communiquer sa position à leurs collègues dans les airs.
Fondée en 1974, la station de recherche Grimsö Wildlife [1] de l'Université suédoise des sciences de l'agriculture (SLU) à Uppsala a élaboré cette méthode pour le moins surprenante mais ayant fait ses preuves sur le terrain.
Construite dans le but de mieux comprendre le rôle des prédateurs et leurs interactions avec l'écosystème et la population locale, cette station sert aujourd'hui de référence et a permis de grandes avancées dans l'étude de la faune.
A l'origine, une station de recherche écologique de l'Agence suédoise de protection de l'environnement (Naturvårdsverket), Grimsö, a été intégrée dans le Départment de Conservation Biologique à l'Université suédoise des sciences de l'agriculture (SLU) en 1992 puis dans le Département d'Ecologie en 2008.
C'est la première fois que cette technique, unique en Europe et utilisée plus de 150 fois, est appliquée en dehors de Fennoscandie. Elle a encore prouvé son efficacité alors que la capture de loups en France semblait plutôt difficile.
En effet, cette réussite permet une avancée importante pour le programme de recherche "Prédateurs-Proie" coordonné par l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage en collaboration avec le Centre National de la Recherche Scientifique, la Fédération Départementale des Chasseurs des Alpes-Maritimes et le parc National du Mercantour. Le but de ce programme est d'étudier l'impact de la prédation des loups sur les populations d'ongulés sauvages (mammifères à sabots).
Des loups venus d'Italie ont été réintroduits naturellement en 1992 dans le Parc du Mercantour après avoir été éradiqués en 1940 et font l'objet d'un débat houleux dans la population locale.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/63201.htm
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Publié le 13/05/10 par NQ
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1 Réaction:
Il n'y a pas eu de reintroductions naturelles de loups italiens dans le parc du Mercantour mais un retour naturel de celui ci, ce qui n'est pas du tout la meme chose. La these de la reintroduction soutenue par beaucoup d'anti-loup est une ineptie et cela à été depuis bien longtemps prouvé scientifiquement.